Nous privilégierons les textes originaux, spécifiquement écrits pour l’événement. Le cas échéant, des mots inédits, sortis des tiroirs des auteurs, des désirs cachés, enfouis sous les plis du temps, pourront être présentés. Les lectures seront brèves (maximum 10 minutes).
Le fil qui relie tous les textes et l’atmosphère de la maison éclose, c’est le désir. Un désir vaste, immense, absolu, qui ne se limite pas à la sexualité que suppose le lieu, dont nous utiliserons les codes, la forme d’échange, les rituels, mais cette éclosion-là sera à l’opposé des fenêtres closes.
Les bruits de la Maison éclose seront des désirs d’être, d’avoir, de vivre, d’apprendre, de découvrir, d’enfanter, de partir, de fuir, de s’absenter, de tricoter, de plonger, d’écrire, de rêver, d’aimer, d’embrasser, de mourir, d’indépendance, de douceur, de chocolat, de pluie, de lumière, de voir, d’être vu, de savoir, d’arriver, de croire, de choir, de parler, de se taire, de comprendre, de connaître, de manger, de boire, de rester, de travailler, de filer, de dormir, de marcher, d’entrer, de sortir, de commencer, de lire, de monter, de démonter, d’avancer, de reculer, de paraître, d’attendre, de perdre, de gagner, de lire, de taire, de révéler, de rassurer, de courir, de fleurir, de voler, de dévoiler…